Decolonizing Development Studies
A brief intro to my view of decoloniality in academia through the lens of children’s rights – why current decolonial thought often appears ‘Western’-centric to me

A brief intro to my view of decoloniality in academia through the lens of children’s rights – why current decolonial thought often appears ‘Western’-centric to me

Hi!

I am K and I do political analyses before breakfast. I am excited to share my thoughts with you in this blog that aims to analyze some contradictions I have found within the decoloniality discourse in academia today. I will do this through the lens of a children’s rights perspective. When scholars state that they are applying ‘decolonial’ thought in their writing, I often see more Eurocentrism and ‘Western’-centrism rather than a new perspective. I feel the need to remind people that there are many historic events that have taken place without Europeans nor Americans being there to witness and document them. Just because something is not written in your ‘Western’ history book, it doesn’t mean it didn’t happen. And these events missing from ‘Western’ history books may actually explain quite a bit about the world today as well as reveal different realities than those we see if we project European or American history onto other countries. We may eventually even start to question the use of the term ‘the West’ since it may be more of an obstacle than a category that helps us understand the world.

I have been passionate about societal questions since long before I studied political science and worked in journalism as well as in children’s rights. My interest in the causes of inequality led me to the subject of trauma which, in turn, led me to the subject of movement: theatre, mime, dance, yoga, somatic movement, etc. Everything moves. I have found that being knowledgeable in multiple domains, and seeing the overlaps through associative thinking, have greatly sharpened my tools to make sense of movements and patterns in the world, across time periods, geographical space and cultures. I now find this to be an essential component of my ability to do any political or social science analysis. Direct experience through living in multiple cultures has, of course, also helped me become a little wiser with time (I shall hope). If any of these subjects interest you, please join me on this blogging journey, whether it be by simply reading the blog posts or by interacting with me. I would be happy to know what you think!

Bonjour !

Je suis K et je fais des analyses politiques avant le petit-déjeuner. Je suis ravie de partager mes réflexions avec vous dans ce blog qui vise à analyser certaines contradictions que j’ai trouvées dans le discours sur la ‘décolonialité’ dans le monde académique d’aujourd’hui. J’aborderai ce sujet au travers la perspective des droits de l’enfant. Actuellement lorsque je lis des textes avec, ce qui est censé être une pensée ‘décoloniale’, je vois souvent davantage de l’eurocentrisme (ou du centrisme lié au monde ‘occidental’) que vraiment de nouvelles perspectives. Je ressens alors le besoin de rappeler que de nombreux événements historiques se sont produits sans que les Européens ni les Américains ne soient là pour en être témoins et les documenter. Ce n’est pas parce que quelque chose n’est pas écrit dans un livre d’histoire ‘occidentale’ qu’elle ne s’est pas produite. Ces événements absents des livres d’histoire ‘occidentaux’ peuvent en réalité expliquer beaucoup de choses sur le monde d’aujourd’hui et révéler des réalités différentes de celles que nous voyons si nous projetons de l’histoire européenne ou américaine sur celle des autres pays. Nous pourrions même éventuellement commencer à remettre en question l’utilisation fréquente du terme ‘l’Occident’, dans la mesure où il constitue possiblement davantage un obstacle qu’une catégorie qui nous aide à comprendre le monde.

J’ai été passionnée par les questions sociétales longtemps avant d’étudier les sciences politiques et de travailler dans le journalisme ainsi que dans les droits de l’enfant. Mon intérêt pour les causes des inégalités m’a conduit vers le sujet du traumatisme qui, à son tour, m’a conduit vers celui du mouvement : théâtre, mime, danse, yoga, mouvement somatique, etc. Tout bouge. J’ai découvert que le fait d’avoir des connaissances dans plusieurs domaines, et de pouvoir observer leurs zones de rencontre grâce à la pensée associative, m’a donné de meilleurs outils pour appréhender les mouvements et évolutions dans le monde, à travers les périodes, l’espace géographique et les cultures. Je trouve désormais que ces outils me sont essentiels pour faire des analyses en sciences sociales. L’expérience directe qui m’est venue du fait de vivre dans plusieurs cultures m’a également aidé à devenir un peu plus perspicace avec le temps (je l’espère). Si l’un de ces sujets vous intéresse, rejoignez-moi dans ce voyage de blogging, que ce soit en lisant simplement les articles du blog ou en interagissant avec moi. Je serais heureux de savoir ce que vous en pensez !